Le dimanche à Bamako, c’est (aussi) le jour de fermeture !
Bamako. Dimanche 20 juin. Première incursion dans les rues du quartier Missira pour acheter une carte sim pour mon téléphone. Impossible. La plupart des magasins ont fermé. La raison : « C’est dimanche ! ». Jour de mariage à Bamako. Mais surtout jour de repos pour les nombreux vendeurs.
Les rues ne grouillent plus de monde. On a l’impression d’une ville morte. Les magasins et autres commerces n’ont pas ouvert. Le marché dans lequel habituellement les foules se frottent est quasiment désert. La criée des vendeurs n’est désormais qu’un simple murmure de quelques passants perdus et éparpillés ça et là de la route principale.
Les transportes également sont dans la danse. Les taxis communaux et autres bus circulent au compte goutte. Les quelques clients qui les empruntent se rendent à des festivités. C’est le jour de mariage !
Les embouteillages des heures de pointes se font quasiment rares. Quelques enfants prennent même le risque de traverser sans prêter attention. Seuls maîtres des lieux dans cette journée dominicale : les Djakartas. Ces petites motos n’ont pas pris de jour de repos. Toujours présentes. Défiant les feux tricoles, zigzagants entre les nids de poules sur certaines voies.
«Après des semaines de travail, nous choisissons le dimanche pour prendre un temps de repos. Rendre visite à des familles ou à des amis », explique Seydou, 29 ans, gérant d’un cyber café à Missira un quartier de Bamako. Lui par contre est resté ouvert. «Je fais un autre type de commerce », se défend t-il.
Comme les fonctionnaires, les commerçants trouve en la journée de dimanche un jour férié.
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