«N’y allez pas. Surveillez bien vos sacs. Faites gaffes !». Nous préviens t-on alors que demandons à nous rendre à Tarlabaci. Dans ce quartier d’Istanbul, le visiteur est tout de suite prévenu. Pourtant, les commerces à cet endroit fleurissent. Restaurants, magasins, gare de taxis… Le secteur grouille de monde. 

Mais, cette ambiance n’est pas faite pour rassurer. «Dans ce quartier il y a beaucoup d’étrangers. Des sans papiers qui n’ont pas d’emploi», prévient un ancien riverain. Drogue, prostitution, banditisme sont attribués à ce vaste quartier.

«A Tarlabaci, la police est présente partout. Patrouille en voiture, en moto et même à pied». Mais rarement les hommes en tenu prennent le risque de pénétrer à l’intérieur du secteur. 

D’un mauvais œil

Dans les environs, les Turcs considèrent le quartier comme un repère de voleurs. Mais la cohabitation s’impose. Les étrangers ont envahis le secteur et sont de plus en plus nombreux. Déambulant dans les rues, proposant parfois des marchandises contrefaites. Arabes, Chinois, Africains. Ces communautés sont montrées du doigt lorsqu’un cambriolage à lieu dans non loin de là.